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Discours de remise des diplômes du Master « Politiques de communication »

lundi 29 octobre 2007, par Thierry Leterre

Chaque année, nous remettons leurs diplômes aux étudiant/es, soit à la rentrée solennelle, soit lors d’événements propres à chaque formation. C’est dans le cadre de notre Master que je m’exprimais ici en tant que directeur du département de science politique.

Madame la directrice et chère collègue, Monsieur le directeur et cher collègue, Chers collègues, Mesdames Messieurs,

C’est pour moi un véritable plaisir et un réel honneur que d’ouvrir de quelques mots cette cérémonie de remise de diplôme, et en tant que directeur du département de science politique de me réjouir avec vous de cet événement où nous pouvons nous féliciter du haut niveau de ce diplôme prestigieux de Master en politique de la communication qui fait partie de notre offre de formation et qui distingue désormais les récipiendaires ici assemblés. A celles et ceux qui ont rejoint notre département à cette occasion, je dis que je suis heureux de les avoir comptés parmi nous. A celles et ceux qui venaient de notre université, je veux dire que je suis enchanté de les retrouver pour ce moment ultime de leur parcours.

J’ajouterai que la circonstance même est particulièrement appropriée pour un master de communication. Toute cérémonie est une forme de communication et si j’en crois un philosophe grand théoricien de la communication auquel j’ai consacré une notable partie de mon temps, c’est même la forme première de la communication, là où se dessine jusqu’à la possibilité du langage. L’essentiel est de ne pas confondre la forme cérémonielle et sa signification. Ici je voudrais m’adresser plus particulièrement aux diplômées : ce que nous célébrons ici, ce ne sont pas nos diplômes, c’est votre réussite, votre réussite dans une formation exigeante, mais aussi votre réussite professionnelle, votre carrière, et je l’espère votre épanouissement. Pour moi qui ai la chance d’exercer un métier qui me passionne, je ne puis vous souhaiter moins.

Vous me pardonnerez j’espère d’ajouter quelques mots sur un registre plus politique. A une époque où l’on dénigre les formations de l’université, où un absurde malthusianisme règne dans les esprits de nos gouvernants et de ceux – celles – qui aspirent à le devenir, il est important de le répéter : notre pays a besoin de gens qualifiés, non seulement bien formés à un métier, mais encore plus aux divers métiers qui seront les leurs. Rappelons quelques chiffres : moins de la moitié d’une génération obtient un baccalauréat généraliste, et moins de la moitié de cette moitié parvient au niveau qui est le vôtre. Il est utile de le remémorer à celles et ceux qui croient naïvement que l’université n’est pas sélective.

Mais comme en communication, c’est mieux lorsque c’est court, en vous renouvelant mes félicitations, je laisse sans plus tarder la parole...