Un rapport récent établi dans le cadre d’un stage effectué au sein du service des relations internationales et extérieures, montre qu’à l’UVSQ, ce sont près de 75 nationalités qui sont présentes sur nos différents campus. Environ un(e) étudiant(e) sur dix est un étranger ou une étrangère et ce fait mesure l’attraction internationale de notre université.
Toutefois, ce résultat flatteur ne doit pas masquer la particularité de notre rayonnement international. Seule une petite minorité de ces étudiants proviennent d’établissements partenaires ayant signé un accord avec notre université. En d’autres termes, l’immense majorité des étudiant(e)s venant d’autres pays et présents dans notre institution est principalement engagée dans des cursus propres à notre université et à notre pays. Très peu d’entre eux ont fait le choix de passer un semestre ou deux à l’UVSQ et de valider leurs résultats dans leur université d’origine en saisissant l’opportunité d’un partenariat. Nous pouvons donc nous enorgueillir d’un nombre satisfaisant d’étudiant(e)s venu(e)s d’autres pays. Ils (elles) constituent une incroyable richesse pour notre établissement, image vivante d’un monde moderne où la diversité culturelle a force de principe. Pourtant nous ne recevons qu’un petit nombre d’étudiants internationaux, bien inférieur aux possibilités d’accueil qu’autorise la centaine de conventions internationales dont bénéficie l’UVSQ grâce aux efforts conjugués de toutes ses composantes. La diversité culturelle est réelle, la diversité académique demeure un enjeu pour notre établissement. Cela vaut également pour notre capacité à inciter nos propres étudiants à effectuer une partie de leur scolarité au sein d’un établissement partenaire. Il faut en finir une fois pour toute avec cette idée que le départ à l’étranger représente au mieux une « expérience », et au pire une forme aussi suspecte que sophistiquée de tourisme.
L’enjeu international pour notre établissement en ce qui concerne la mobilité étudiante consiste donc à mettre notre capacité de partenariat au niveau déjà haut de notre capacité d’attraction. Un tel effort commence par un meilleur suivi des étudiants internationaux, ce qui implique un accueil permanent et facile d’accès au service des relations internationales et extérieures qui par sa nature est un service central, dirigé statutairement par un Vice-Président de l’université, mais dont la vocation est de s’ouvrir le plus largement possible à son public. C’est pourquoi l’université a décidé pour la rentrée de transférer et de réunifier le service des relations internationales et extérieures actuellement éclaté entre les locaux de la présidence à Versailles et le bureau de l’antenne Vauban hébergé par l’UFR SSH. Le service des relations internationales et extérieures sera désormais installé sur un campus, en l’occurrence celui de Guyancourt. Proche de l’UFR de droit et de science politique (UFR SJP) et de l’UFR des sciences sociales et humanités (UFR SSH) qu’il côtoie, le bâtiment d’Alembert où s’installe désormais le service est également aisément accessible par les transports publics aussi bien qu’en voiture lorsqu’on vient de l’UFR de médecine (UFR PIFO) et de l’UFR des sciences ainsi que des IUT. Un tel changement n’est pas simplement logistique : il manifeste la volonté de la direction de l’université de mettre au niveau de l’ouverture internationale de l’établissement, l’accueil en interne réservés à ses étudiant(e)s venu(e)s de l’international.
Cet effort interne doit être accompagné par une meilleure capacité d’hébergement des étudiants étrangers ce qui, une fois de plus, souligne l’urgence de la construction de logements étudiants sur les Yvelines.