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Mobilité internationale des étudiants : le bon chiffre de la promotion 2004-2005
UVSQ Mag n° 6 Nov. 2004
Date de publication originale : , par Thierry Leterre

Les chiffres portant sur les départs des étudiants de l’UVSQ montrent un accroissement sensible des mobilités internationales étudiantes. Cette année, près de 80 étudiants devraient choisir de passer un ou deux semestres à l’étranger et de valider leurs résultats pour obtenir leur diplôme de l’UVSQ. Cela représente, par rapport à l’an passé, une augmentation très nette, légèrement supérieure à 10 %. C’est aussi le plus grand nombre de départs enregistré pour notre université qui n’avait connu un niveau similaire que pour la promotion du millénaire, avec 78 étudiants en 2000. L’étiage s’était par la suite établi plus bas avec 68 étudiants en 2003-2004 et 71 départs en 2001-2002 pour seulement 58 en 2002-2003.

Ce bon résultat enregistre la mobilisation de l’ensemble du service des Relations Internationales pour mettre en place une politique d’accueil restructurée. Un effort d’information collective en direction des candidats au départ a été entrepris afin de les familiariser avec les étapes indispensables à la préparation de leur départ et avec les mécanismes financiers de soutien dont ils peuvent être bénéficiaires. De plus, le regroupement sur le site de Guyancourt, en autorisant un accès facilité au service, a permis de continuer la tradition d’accueil personnalisé dans de meilleures conditions.

Il n’en est pas moins nécessaire de rappeler que toute politique internationale d’une université s’appuie sur les enseignants-chercheurs qui orientent, conseillent, et finalement autorisent la poursuite d’étude à l’étranger. Le développement du processus de Bologne (dit « réforme LMD ») fait de cette implication un outil clé dans la définition des parcours d’étude. C’est pourquoi, parallèlement à la politique menée à l’égard des étudiants, nous avons rencontré les conseillers internationaux des départements de l’UVSQ afin de favoriser l’échange d’informations.

Enfin, il faut également prendre conscience que l’accroissement des échanges internationaux pour les étudiants requiert deux conditions : d’une part, que l’accompagnement administratif, particulièrement complexe, puisse répondre à la demande ; d’autre part, que les candidats au départ disposent d’un bagage linguistique suffisant. Ce réquisit constitue une difficulté majeure, compte tenu du fait que la langue la plus présente est l’anglais, quand nos partenaires anglophones, de plus en plus sollicités au niveau mondial, exigent des contreparties équilibrées en terme de nombre d’étudiants échangés. Au-delà des échanges étudiants se pose donc la question d’une stratégie plus large, portant sur l’offre de formation, tout particulièrement en direction de nos partenaires anglophones.

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